Les syndicats de salariés incitent le personnel des officines à veiller à ce que primes obligatoires et revalorisations soient bien prises en compte par le titulaire. « Il peut supprimer une prime versée de façon occasionnelle, mais il doit en avertir ses salariés », rappelle par ailleurs Catherine Pamart, adjointe et membre de la commission exécutive du syndicat FO Pharmacie. Elle convient qu’une prime, cela se mérite. « C’est à double tranchant. Les titulaires peuvent exiger encore plus de leurs salariés », estime la représentante syndicale. Même point de vue au SYNCASS-CFDT. Pour sa secrétaire nationale adjointe, Françoise Bergier, le salarié doit évoquer la question des primes et avantages dès l’embauche. Ils doivent être à la hauteur de sa volonté d’implication dans l’entreprise officinale. De plus, Françoise Bergier propose qu’une prime soit accordée aux salariés qui sont coupés des autres dans leur travail, comme ceux qui approvisionnent l’automate d’une officine. Ce serait une sorte de « prime pour isolement professionnel ». Face aux revendications salariales, Philippe Denry, président de la commission des relations sociales et de la formation professionnelle de la FSPF* rappelle que la période n’est pas très favorable aux versements de primes. « Mais cela fait partie du management qui permet de garder une équipe efficace et motivée », reconnaît-il. Le représentant de la FSPF estime que les titulaires peuvent rémunérer leur personnel au-dessus des valeurs indiquées dans la grille des salaires. Pour la première fois, la prochaine enquête du syndicat sur la rémunération en officine va prendre en compte les primes aux équipes.
Syndicats : un outil à « double tranchant ».
Publié le 14/03/2011
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2819
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