LE MATCH de ping-pong entre l’Assemblée nationale et le Sénat se poursuit. Les sénateurs ont en effet rejeté en deuxième lecture le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2012.
Le projet adopté mardi dernier par les députés étant tellement éloigné de celui qu’ils avaient voté en première lecture qu’ils ont décidé de ne pas poursuivre la délibération. En fait, deux visions s’opposent et chacune des chambres détricote le travail de l’autre. Le Sénat considère ainsi que, malgré la rectification des prévisions de croissance, le gouvernement retient des hypothèses encore très élevées, en contradiction avec les dernières prévisions économiques indépendantes, explique en substance son président, Jean-Pierre Bel. Plus généralement, selon lui, « le projet de loi n’apporte pas les solutions nécessaires à la sauvegarde du système de Sécurité sociale ». Le rapporteur général du texte, le sénateur socialiste Yves Daudigny, déplore pour sa part que l’Assemblée nationale n’ait pas tenu compte des propositions du Sénat qui « s’inscrivaient dans une démarche réellement responsable ». « Nos propositions, insiste-t-il, aboutissaient à réduire le déficit de près de 4 milliards d’euros, ce qui aurait mérité mieux qu’une fin de non-recevoir à peine argumenté. » À l’inverse, la ministre du Budget, Valérie Pécresse, estime que le projet entériné par les députés la semaine dernière « est à la hauteur des circonstances ». Quoi qu’il en soit, malgré l’ampleur du désaccord, ce sera l’Assemblée nationale qui aura finalement le dernier mot demain mardi 29 novembre.
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