La prochaine distribution de divers vaccins contre le coronavirus nous oblige, ma famille et moi, à mettre au point une stratégie de la prévention : si, comme le gouvernement l'affirme, nous avons le choix entre plusieurs produits, en une dose ou en deux doses, congelés à moins 80 degrés ou à moins 20, européen, allemand, américain, chinois ou russe, à l'hôpital ou à la pharmacie, ou encore chez notre généraliste, les paramètres sont assez nombreux pour compliquer la tâche. L'idéal serait un vaccin à dose unique, que l'on peut mettre au réfrigérateur, que l'on trouve en abondance pour éviter la cohue (comme pour le vaccin antigrippe). Déjà « son et lumière », ma femme et moi espérons donc passer l'hiver et nous immuniser pour faire un voyage, après des mois de confinement. Le projet relève donc du rêve plus que de la réalité, car, au fond, nous ne savons rien sur le processus vaccinal, ni sur ce que les pouvoirs publics comptent faire. Vous l'aurez compris, il s'agit plus, pour nous, de délirer un peu que de nous abandonner aux délices de l'injection. C'est le monde où nous sommes : quoi, vous n'êtes pas optimiste ? Vite, une piqûre.
Humeur
La piqûre de rêve
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Publié le 27/11/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien