D'après une étude Arcane Research

La vraie place des antitussifs dans votre officine

Par
Publié le 23/10/2023

Crédit photo : BURGER / PHANIE

La dernière étude réalisée par Arcane Research et centrée sur le rayon des produits anti-toux en pharmacie dévoile les habitudes des pharmaciens en termes de référencement et de merchandising de ce rayon cher au conseil officinal.

« Produits anti-toux accessibles sans ordonnance 2023 : quelle stratégie de communication déployer auprès des pharmaciens pour leur donner envie de mettre en avant et de conseiller votre marque ? - 3e édition ». Tel est l'intitulé de cette nouvelle étude menée par Arcane Research. Si son objectif premier est d'aider les laboratoires à améliorer leur stratégie de communication auprès des pharmaciens, ses résultats dressent un intéressant état des lieux des habitudes de référencement et de merchandising des officinaux utile à la comparaison.

Menée auprès de 200 titulaires d’officine interrogés par Internet entre le 15 juin et le 10 juillet 2023, l'étude révèle qu'en moyenne les pharmacies référencent 16,5 marques ou gammes d'antitussifs et que près d'une officine sur deux (48 %) réalise des mises en avant de produits de cette catégorie. En moyenne, les pharmaciens mettent en avant 3,2 marques. Autre constat, sans surprise, 93 % des antitussifs préconisés en pharmacie sont des sirops et autres solutions buvables. Quant à la localisation des produits dans l'officine, l'étude Arcane Research montre qu'ils sont très majoritairement disposés derrière le comptoir et visibles par les clients (84 %), mais aussi présents, dans une moindre mesure, devant le comptoir en libre-accès (38 %).

Enfin, le bureau d'études s'est aussi penché sur les habitudes de dispensation des antitussifs. Notamment en ce qui concerne le conseil associé. Résultat ? Le réflexe de « dispensation complémentaire » - qu'il s'agisse de médicaments ou d'autres produits - semble clairement progresser. Si 74 % des délivrances d'antitussifs faisaient l'objet d'un conseil associé en 2015, ce pourcentage est passé à 80 % en 2018 et atteint aujourd'hui 84 %.


Source : lequotidiendupharmacien.fr