« Il est nécessaire de tout agréger au mieux »
« Nous utilisons au sein d’Aptipharm les services digitaux proposés par Valwin et notamment la possibilité pour chaque adhérent de créer une vitrine Internet, véritable extension virtuelle de l’officine. Nous utilisons aussi beaucoup la messagerie qui a l’avantage d’être sécurisée, une donnée importante vis-à-vis du RGPD. On espère qu’une API sera intégrée avec Ms Santé, car il est nécessaire de tout agréger au mieux. Même si nous constatons que les professionnels de santé n’utilisent pas beaucoup Ms Santé, j’ai par exemple envoyé un BPM à un médecin, je n’ai jamais eu de réponse, et ce n’est pas un cas isolé. Nous utilisons aussi l’agenda proposé par Valwin, ainsi que la réservation d’ordonnance. »
« Une gestion des facturations très chronophage »
« Concernant le dossier patient proposé par Valwin, ça a du sens. Mais ça nous demande d’utiliser plusieurs interfaces en même temps, le DP, le DMP, le LGO, c’est compliqué. D’une manière générale, il y a un vrai problème d’interopérabilité et un manque de fluidité entre les différents acteurs du marché, les éditeurs de LGO, les autres prestataires comme Valwin, mais aussi l’assurance-maladie, les préconisations du CNOP… Les éditeurs de LGO aimeraient pouvoir tout faire, mais ils ont tellement de développements à réaliser que ce qu’ils proposent parfois n’est pas à la hauteur. C’était le cas pour une application de scan d’ordonnance proposée par notre éditeur, alors que Valwin sait très bien faire. Cette problématique de diversité d’interfaces touche de nombreux secteurs de notre activité. Par exemple dans tout ce qui est facturations des laboratoires, c’est très chronophage. La pharmacie est un des rares commerces à avoir autant de fournisseurs. Et je pense que ce manque d’interopérabilité, de fluidité entre les différents systèmes que nous utilisons est un frein à la digitalisation. »