Consommés frais, natures ou en salades, les fruits enchantent nos papilles. Ils regorgent de nutriments essentiels (vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres douces, antioxydants puissants) avec des apports caloriques faibles à modérés. L’été pointe son nez et les arbres fruitiers commencent à produire de superbes fruits de saison.
L'abricot. Consommé à maturité, sa chair tendre et moelleuse est très digeste grâce aux pectines qu’il contient. Sa saveur légèrement acidulée stimule les sécrétions gastriques. Un fruit de taille moyenne (45 g) fournit moins de 23 kcal. Sa coloration n'est pas une garantie de maturité car elle se produit avant que le fruit soit mûr. Il ne mûrit plus une fois cueilli et doit se consommer rapidement. Il se mange aussi bien cru que cuit dans des recettes sucrées ou pour accompagner des mets salés (canard, porc, viandes et poissons fumés).
Le melon. C'est le fruit de l'été par excellence. Consommé en hors-d’œuvre il possède des vertus apéritives, en dessert il constitue une fin de repas légère et digeste. Il favorise le transit intestinal, mais on évitera de le manger glacé. Il est moyennement énergétique (48 kcal/100 g) avec une teneur en sucres de 10 à 12 %. Sa richesse en potassium et en eau facilite la diurèse. Un bon melon est lourd, avec une consistance un peu ferme et un arôme bien développé.
La pastèque, ou melon d'eau, est très appréciée quand il fait chaud. Très désaltérante (92 % d’eau), elle se consomme fraîche, nature, mais peut aussi servir à l'élaboration de glaces et de sorbets. Elle est peu énergétique (60 kcal/200 g) car sa teneur en glucides est faible : essentiellement du saccharose et du fructose aux pouvoirs sucrants élevés.
La pêche/nectarine. Riche en eau et en sucres, la pêche est un fruit duveteux et charnu, proche de la nectarine et du brugnon. Il s’agit en fait de trois variétés de la même espèce. La peau de la nectarine est lisse et sa chair plus ferme que celle de la pêche. Le brugnon est une variété de nectarine dont le noyau adhère à la chair. Pour profiter de leur apport en fibres et en antioxydants, il est conseillé de les consommer sans les peler.
La cerise. La cerise fraîche à croquer doit être charnue et brillante, avec un pédoncule bien vert. Elle est riche en sucres (15 %), dont le lévulose, et en pectine utile pour les confitures. Sa teneur calorique reste raisonnable, de 65 à 68 kcal/100 g. Elle est légèrement laxative et le potassium qu’elle contient lui confère des propriétés diurétiques.
La fraise. C'est un fruit fragile, très périssable. Elle renferme un cocktail varié de vitamines (C, bêtacarotène, B9) et d'oligoéléments (calcium, magnésium, potassium). Il en existe plus de 600 variétés. Les apports caloriques sont très variables selon qu'on la mange nature, avec de la crème, du vin, ou du sucre. Les fraises peuvent provoquer des allergies en rapport avec un excès d’apport en histamine (le mécanisme n’est pas immunoallergique comme dans l'allergie vraie). Il est recommandé de ne pas l'introduire dans l'alimentation du bébé avant l'âge 6 mois.
La groseille. Baie rafraîchissante gorgée de jus, la groseille taquine les papilles en laissant sa saveur acidulée exploser en bouche. Elle est composée à 80 % d'eau et se classe parmi les fruits les moins énergétiques. Elle est appréciée pour les apéritifs et les desserts estivaux, et ajoute aussi sa note vitaminée aux plats. L'intérêt vitaminique de la groseille n'est pas seulement dû à son taux intéressant en vitamine C, mais aussi à une forte teneur en flavonoïdes qui favorisent une bonne fluidité du sang.
La figue. Blanche, noire, rouge, violette ou bicolore, elle reste avant tout un fruit gourmand et gorgé de soleil. Oscillant entre saveurs douces et acidulées, sa chair est onctueuse et rafraîchissante. Contrairement à certaines idées reçues, la figue fraîche fait partie des fruits moyennement sucrés. C'est un fruit équilibré par la qualité de ses apports nutritionnels, ses fibres abondantes et un large panel de minéraux (potassium, calcium, magnésium) et de vitamines (C et groupe B) ainsi qu'en polyphénols.