J'habite une ville de la banlieue parisienne où il ne se passe jamais rien. Quelle n'a pas été ma surprise d'apprendre qu'une superette, à deux pas de chez moi, avait été attaquée et vandalisée ! Mes voisins ont noté une plus grande fréquence des patrouilles de police, ce que je n'ai pas pu mesurer. Il m'a semblé au contraire que la cité fleurie s'assoupissait avec l'été et les grandes vacances. L'attaque de la superette est l'exception qui confirme la règle. Les habitants ont beau se faire du souci, ils vivent au paradis, là justement où le lendemain ressemble à la veille. Pour pimenter une vie peut-être monotone, on peut toujours organiser une manifestation contre la violence dont l'efficacité ne sera pas vérifiable. Ou bien extraire de notre tranquillité cette once de sagesse qui nous manque à tous. Soutenons le propriétaire de la superette et, dès qu'il l'aura refaite, allons lui acheter ses produits.
Humeur
Le vent du boulet
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Publié le 13/07/2023
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Richard Liscia
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Source : lequotidiendupharmacien.fr