Il aura fallu quatre ans à l’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) pour obtenir gain de cause dans un combat judiciaire qui l’opposait au Galec, le groupement d'achats des centres E. Leclerc. Celui-ci avait en effet fait la promotion, fin 2017, de ses 256 parapharmacies en affirmant qu’elles étaient dirigées par des docteurs en pharmacie. Ce qui, après enquête et constats d’huissiers, s’était révélé faux pour 13 % de ces points de vente.
La cour d’appel de Paris, auprès de laquelle le Galec avait interjeté appel après un premier jugement du tribunal de commerce de Créteil, a rendu un arrêt le 3 décembre. Elle reconnaît que les centres E.Leclerc ont diffusé une publicité mensongère et les condamne à verser 30 000 euros de dommages et intérêts à l’UDGPO. Son président, Laurent Filoche assure que cette somme sera bien employée à la défense de la profession.