La classe pharmacologique
Aklief renferme du trifarotène, un puissant agoniste des récepteurs RAR (récepteurs de l’acide rétinoïque) gamma, qui modulent certains gènes cibles des rétinoïdes des kératinocytes impliqués dans la différenciation et l’inflammation. À noter que cette molécule est très sélective des récepteurs gamma (principalement exprimés dans l’épiderme) et interagit donc peu avec les deux autres sous-types alpha et bêta. Rappelons à ce sujet que les RAR-bêta sont surtout présents dans les fibroblastes dermiques, tandis que les RAR-alpha sont exprimés à un niveau plus élevé dans la peau embryonnaire et jouent un rôle important dans la croissance cellulaire et la différenciation.
Les principales caractéristiques du produit
Ce médicament est indiqué dans la prise en charge de l’acné vulgaire à partir de l’âge de 12 ans (lésions localisées sur le visage et/ou le tronc : comédons, papules, pustules). Il est soumis à prescription médicale.
Par prudence il est contre-indiqué en cas de grossesse ou de planification de grossesse.
Aklief est présenté sous forme de crème dosée à 50 microgrammes par gramme.
La posologie recommandée est d’une application une fois par jour le soir, en fine couche, sur une peau préalablement nettoyée et séchée.
Une réévaluation de l’acné est recommandée après 3 mois de traitement.
Le produit dans sa classe thérapeutique
L’arsenal thérapeutique est riche et diversifié. Il comprend les antibiotiques (par voie générale et/ou locale), le peroxyde de benzoyle et les dérivés de la vitamine A (rétinoïdes ou dérivés de la vitamine A acide). Le trifarotène représente le premier représentant de la 4e génération de ces derniers (la précédente innovation dans cette classe remonte à plus de 20 ans), dont les principaux domaines d’emploi, selon les produits (et les voies d’administration), se partagent entre l’acné, le psoriasis cutané, l’eczéma chronique, la kératose actinique et certains cancers (notamment les lymphomes cutanés, certaines leucémies).
Pour mémoire, la 1re génération est représentée par le rétinol, la trétinoïne, - Effederm l’isotrétinoïne-Curacné et l’alitrétinoïne-Toctino ; la 2e par l’étrinate-Tigason (retiré du marché) et son métabolite, l’acitrétine-Soriatane ; et la 3e par le tazarotène-Zorac, l’adapalène-Différine et le bexarotène-Targretin.
Le confort du patient
Les principaux effets indésirables sont classiquement représentés par une sécheresse cutanée, des picotements, un érythème ou encore une desquamation. Dans ces cas, on peut conseiller l’application d’un produit hydratant, à distance de l’utilisation du produit qui ne doit être utilisé que sur une peau bien sèche.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %