Dans un essai comparatif consacré aux crèmes solaires, « 60 millions de consommateurs » constate une amélioration des produits. Tous sont efficaces et cinq d'entre eux décrochent un très bon score concernant leur impact sur la santé et l'environnement.
Alors que les vacances d'été approchent et que les départs au soleil se préparent, le mensuel consumériste a passé en revue 13 crèmes solaires des laboratoires La Roche-Posay, Laboratoires de Biarritz, La Rosée, Avène, Nivéa, Bioderma et In’oya, affichant un facteur de protection solaire (SPF) de 50 ou 50 + pour les UVB et une protection contre les UVA.
Le magazine s'est félicité d'un cru 2023 de bonne qualité, dont les résultats sont supérieurs à ceux de son essai mené 2021. « Les crèmes solaires analysées respectent le SPF affiché et présentent un large spectre d’absorption. En outre, la plupart se passent des filtres identifiés comme problématiques (octocrylène, oxybenzone, octinoxate…) et des ingrédients susceptibles d’avoir un effet sur la santé (irritation, allergie…) ou sur l’environnement tels que les silicones, les huiles minérales… », constate le magazine. Dans les notes attribuées, « 60 millions de consommateurs » a évalué la performance de la crème (60 % de la note), mais aussi son impact sur la santé et l'environnement (Cosméto'score, 30 % de la note) et enfin, la présence de traces blanches et/ou d'étiquetage (10 %).
Côté santé et environnement, cinq produits décrochent un Cosméto’score A :
- Lait solaire à l'huile d'abricot visage et corps (La Rosée Paris)
- Lait solaire tout type de peau (Mustela)
- Nature spray solaire visage et corps (Acorelle)
- Algamaris visage et corps (Laboratoires de Biarritz)
- Fluide protecteur visage et corps (Phyt's)
Du côté des bonnes mentions (notes B et C), on retrouve :
- Crème solaire visage et corps (Les petits Prödiges)
- Peau parfaite lait confort adulte (Yves Rocher)
- Eau thermale sans parfum peaux sensibles (Avène)
- Monoï de Tahiti (Lovea)
- Crème minérale (Nivea Sun Kids)
Et enfin, Anthelios spray invisible (La Roche Posay) obtient un Cosmeto'score de D.
Deux produits écopent d'un carton rouge (Cosméto’score E) : le premier est Bioderma Photoderm Kid, produit en fin de commercialisation contenant du butyl methoxydibenzoylmethane, une substance en cours d’évaluation pour des effets perturbateurs endocriniens et comme substance potentiellement persistante, bioaccumulable et toxique pour l’environnement ; le second est In’oya Mon fluide solaire, qui contient notamment de l’octinoxate, impliqué dans le blanchiment des coraux.
« 60 millions de consommateurs » aborde également la problématique des filtres. Les filtres minéraux (dioxyde de titane, ou oxyde de zinc) sont réputés non allergisants et non photosensibilisants, et indiqués pour les personnes ayant une peau réactive ou atopique (peaux sèches avec rougeurs et démangeaisons communes). Mais le magazine rappelle qu'ils sont présents en partie sous forme de nanoparticules, dont l'impact sur la santé et l'environnement n'est pas encore bien connu, ce qui écorne leur image d’innocuité.
Quant aux filtres organiques, beaucoup pénètrent dans la peau, où ils absorbent les UV. Parmi les 29 autorisés, certains sont suspectés d’être perturbateurs endocriniens, d’autres nocifs pour les coraux… D’où l’insistance de certaines marques sur leurs filtres organiques de nouvelle génération, présentés comme respectueux de l’environnement.
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