Le diabète de type 2 concerne aujourd'hui 4 millions de Français. Pour tous ces patients, surveiller son alimentation, sa consommation de glucides tout particulièrement, est une nécessité. « Un patient diabétique de type 2 sur deux n’identifie pas l’adoption d’une alimentation équilibrée comme un traitement à part entière », observe cependant Valérie Armani, directrice de l’innovation et du développement des solutions de santé chez Roche Diabetes Care France.
Pour avoir une alimentation équilibrée, il faut d'abord savoir comment s'y prendre. C'est l'un des premiers enseignements d'un sondage réalisé par OpinionWay pour Roche Diabetes Care. Selon cette consultation menée début septembre sur un échantillon de 1 300 personnes (dont 300 patients diabétiques) les Français dans leur ensemble et les patients diabétiques estiment avoir un bon niveau d’information sur l’équilibre alimentaire. Néanmoins, il reste des points à améliorer, notamment en matière de connaissances sur les différentes familles d'aliments. Ainsi, si une majorité de diabétiques sait que le pain ou les céréales contiennent une part importante de glucides, ils sont beaucoup nombreux à savoir que l'on en retrouve en quantité importante dans les fruits par exemple.
Le prix avant les valeurs nutritionnelles
L'aspect économique est l'un des principaux freins qui peut parfois empêcher les patients d'adopter de bons réflexes en matière d'alimentation. Sans surprise, le prix est en effet le premier critère pris en compte lors de l’achat (pour 44 % de Français et 41 % des personnes diabétiques), loin devant les valeurs nutritionnelles des produits. Les autres freins évoqués par les personnes interrogées pour parvenir à avoir une alimentation équilibrée sont le manque de temps, de motivation et la difficulté à modifier ses habitudes. Pour Louis Lebredonchel, docteur en sociologie spécialiste des liens entre l’alimentation et la santé à l'université de Caen, l'éducation du patient reste néanmoins un élément déterminant. « Il y a en France, un défaut de prévention, estime-t-il. Nous avons trop souvent tendance à attendre d'être malade pour commencer à adapter nos comportements alimentaires. Or il est plus facile de prévenir que de guérir… Les connaissances en population générale sont encore trop faibles, notamment sur les dangers liés aux aliments transformés, et ne sont pas à la hauteur des enjeux de santé publique actuels avec des maladies (diabète, obésité, troubles cardiovasculaires) dont la prévalence a explosé ces dernières années », regrette l'universitaire.
Pour manger mieux, il existe toutefois des solutions, des astuces mais aussi des outils. Roche Diabetes Care propose ainsi une application mobile gratuite, nommée Phil, pour aider les patients diabétiques à équilibrer leur alimentation et suivre leur glycémie.
D'après la visioconférence de Roche Diabetes Care « Diabète et alimentation : comment manger équilibré dans un contexte inflationniste ? »
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