L’apport de coumarine par les compléments alimentaires doit être inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg, en raison d’un risque de toxicité hépatique.
Composé naturel odorant présent dans certaines plantes (comme la cannelle, la fève tonka et le mélilot), la coumarine est utilisée dans l’alimentation comme épice ou ingrédient aromatisant naturel. Mais consommée à de fortes doses, la coumarine peut provoquer des atteintes hépatiques. Pour limiter l’exposition par voie alimentaire, la dose journalière tolérable (DJT) a été fixée à 0,1 mg/kg de poids corporel par jour (soit 6 mg pour un adulte de 60 kg). Or le risque de dépassement de cette DJT est élevé chez les forts consommateurs de compléments alimentaires contenant des plantes riches en coumarine, notamment de la cannelle de Chine.
Afin d’éviter ce risque, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) recommande un apport de coumarine dans les compléments alimentaires inférieur à 4,8 mg par jour pour un adulte de 60 kg. Cette valeur ne prenant en compte que l’exposition alimentaire, l’agence souligne la nécessité d’estimer l’apport des autres voies d’exposition à la coumarine, notamment par les produits cosmétiques, les parfums d’intérieur et les produits ménagers.
Par ailleurs, l’ANSES déconseille aux personnes ayant eu des antécédents de maladie du foie ou prenant des médicaments pouvant provoquer des effets indésirables hépatiques, de consommer des aliments riches en cannelle ou des compléments alimentaires contenant de la coumarine.
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