Face aux critiques ciblant les compléments alimentaires dans le magazine « 60 millions de consommateurs », le syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet) réplique en mettant notamment en cause la méthodologie de l’étude.
Selon le syndicat national des compléments alimentaires (Synadiet), l’analyse publiée dans le hors-série de « 60 millions de consommateurs » occulte totalement les consommateurs et le bénéfice qu’ils tirent de l’utilisation des compléments alimentaires. Une abstraction d’une « frange de la population française qui choisit librement d’acheter des compléments alimentaires » d’autant plus surprenante, soulignent les fabricants, qu’elle provient d’associations qui les défendent. « Comment passer sous silence dans un tel dossier, le fait que des personnes achètent tout simplement des produits parce que ces derniers répondent à leurs attentes », interpelle Christelle Chapteuil, présidente de Synadiet.
Les fabricants tiennent par ailleurs à rétablir certaines vérités. Ainsi, réfutant les affirmations du magazine sur l’absence d’une réglementation contraignante, ils objectent que les compléments alimentaires font l’objet d’un encadrement strict par les autorités, « qui autorisent exclusivement la mise sur le marché d’ingrédients qu’ils jugent sûrs, imposant si besoin des niveaux de doses et des précautions d’emploi ». De plus, rappelle Synadiet, « des mentions obligatoirement présentes sur l’étiquetage des produits contribuent à garantir leur sécurité » et seuls sont admis les effets revendiqués sur l’emballage validés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
À l’accusation selon laquelle peu de produits disposent d'études scientifiques attestant de leur bien-fondé sur la santé, notamment les compléments à base de vitamine C, Synadiet rétorque que « l’efficacité des ingrédients actifs entrant dans la composition des compléments alimentaires repose sur des études scientifiques et/ou un recul d’utilisation ». Et les fabricants de conclure, « les compléments alimentaires, dont de nombreux ingrédients relèvent de traditions millénaires, ont une place dans le système de santé ».
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