« MON ENFANT manque d’attention en classe, il est dissipé et rentre de l’école très agitée ; mon ado est débordé par ses devoirs, il a des problèmes d’assimilation ; mon aîné est stressé, il redoute la pression des examens et le trou de mémoire à chaque évaluation. » Ces plaintes sont fréquemment exprimées par les parents à la pharmacie et les conseils du pharmacien se limitent le plus souvent à des recommandations hygiéno-diététiques simples : une alimentation variée et équilibrée, un sommeil régulier et suffisant, la pratique régulière d’un sport, des pauses détente.
Le marché des compléments alimentaires de la concentration et de la mémoire est peu développé, il représente, tous âges confondus, 700 000 unités vendues par an et sa croissance est seulement de 4 %. Pourtant, il y a un vrai besoin dès le jeune âge : les premières difficultés d’apprentissage, la charge croissante des volumes horaires et des devoirs et les activités périscolaires imposent aux enfants des rythmes de vie soutenus et des efforts de concentration pas toujours compensés par l’alimentation et le cadre de vie quotidien.
« Le cerveau est, après le tissu adipeux, l’organe le plus riche en graisses, il consomme 20 % de l’énergie fournie par l’alimentation. Les acides gras essentiels, en particulier ceux de la série oméga 3 (acide alphalinolénique ALA, EPA et DHA) et oméga 6 (acide linoléique) sont des nutriments privilégiés pour assurer le fonctionnement correct des neurones. Leurs apports alimentaires sont fournis par les poissons gras et certaines huiles végétales d’assaisonnement », rappelle le Dr Thierry Coste (université de Poitiers). Le DHA (acide docosahexaénoïque) se concentre dans les membranes à forte teneur en phospholipides qui sont des carburants directement impliqués dans le fonctionnement cérébral. Le cerveau en contient 20 %, en particulier la phosphatidylcholine qui sert à la fluidité des membranes et à la qualité des neurotransmetteurs. Une méta-analyse 2014 menée chez des enfants atteints du trouble déficitaire de l’attention et de l’hyperactivité (TDA/H), montre que leur taux sanguin en oméga 3 est significativement plus bas que celui des enfants non atteints de TDA/H. Les résultats d’une étude pilote démontrent qu’une supplémentation, versus placebo, de 200 mg d’ALA par jour avec des apports d’huile de lin pendant trois mois a amélioré significativement les scores de l’hyperactivité et les symptômes de TAD/H.
Un ratio déséquilibré.
Dans la majorité des pays occidentaux, l’équilibre entre les consommations d’oméga 3 et d’oméga 6 est loin d’être atteint, la plupart des gens consomment 20 fois plus d’oméga 6 que d’oméga 3. Les apports nutritionnels conseillés (ANC) recommandent un ratio oméga 6/oméga 3 proche de 4. « Nous devrions consommer au maximum 4 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, alors que le déséquilibre de notre alimentation est largement en faveur d’un apport d’oméga 6, constate le Dr Coste. Le système enzymatique étant le même pour les deux séries d’acides gras, il en résulte un déficit en oméga 3. » Ce déficit peut provoquer une détérioration des connexions entre les neurones et perturber ainsi la concentration et la mémoire dès le plus jeune âge.
Expert des vitamines avec ses neuf références parmi les gammes Vitalité, Défenses de l’organisme et Toniques, la marque Alvityl développe depuis plus de cinquante ans des produits pour que les enfants soient en forme, bien dans leur tête et leur corps, et bénéficie donc d’une légitimité sur le marché. Aujourd’hui, elle lance une gamme de deux produits dont les formules renferment un concentré de nutriments essentiels à l’acquisition et au développement du capital cérébral chez les enfants dès six ans. La solution buvable Alvityl Concentration réunit des oméga 3 issus d’une huile de cameline. Cette huile, labellisée Quality Silver, présente l’avantage d’être très riche en oméga 3 (5 à 6 fois plus que le colza) sans le goût désagréable du poisson. « Nous avons réussi à l’associer, dans la même solution, à des apports de fer chelaté breveté ; elle est ainsi protégée de l’action pro-oxydante de ce minéral », souligne Chrystèle Navarro, chef de produit. Par ailleurs, la formule au bon goût de pêche est enrichie en vitamine B3 qui permet le maintien des fonctions intellectuelles, en vitamine E antioxydante, et en vitamine D qui participe à la croissance de l’enfant. Elle est conseillée pour faciliter les capacités d’apprentissage dès l’âge de six ans.
« Pour donner un coup de pouce aux jeunes adultes (dès 12 ans) qui perdent confiance en eux et ont du mal à soutenir de gros efforts intellectuels, nous proposons les capsules Alvityl Mémoire et Concentration ajoute la responsable de la gamme. La formule apporte du DHA provenant d’une huile purifiée de poissons gras, des vitamines B3, B6, E et D ; elle est enrichie en magnésium et en zinc qui agissent sur la composante nerveuse et psychologique. » Pourvues d’un enrobage vanille qui limite les relents de poisson et sans odeur, les capsules sont faciles à consommer, à raison de deux capsules le soir. « Cette prise vespérale est préférable pour une meilleure intégration des acides gras essentiels par le cerveau, précise le Dr Coste. Le matin, l’hypoglycémie peut entraîner une déperdition de l’efficacité des oméga 3 qui sont alors principalement utilisés à des fins énergétiques. »
Pour le lancement de ces deux produits, les Laboratoires Urgo continuent de capitaliser sur le circuit officinal, faisant confiance aux conseils des pharmaciens pour contribuer à promouvoir ce nouveau marché de la mémoire et de la concentration dédié aux plus jeunes.
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