Une nouvelle technique, mise au point par des chercheurs de l’université d’Anvers, permet d'envisager un test inédit pour détecter l’alcoolisme chronique à partir d’un métabolite de l’éthanol dans les cheveux.
Les scientifiques du centre de toxicologie de l'Université d'Anvers (Belgique) viennent de mettre au point un nouveau test de détection de la consommation chronique d’alcool à partir d’un biomarqueur présent et détectable dans les cheveux.
Ce test qui fait l’objet d’une publication dans la revue « Drug Analysis and Testing », validé selon les directives de l'Agence Européenne de Médecine, fait appel aux taux de deux métabolites de l’éthanol, l'éthylglucuronide (EtG) et le sulfate d'éthyle (ETS), dans le cheveu. À noter que l’ETS connu comme marqueur dans le sang et l’urine, n’avait jamais été étudié dans le domaine capillaire. C’est la première fois en effet qu’il est tenté de quantifier l’ETS dans le cheveu par chromatographie et spectrométrie de masse.
Le test appliqué aux cheveux de 40 personnes traitées pour leur dépendance à l’alcool a fait ses preuves. Il pourrait permettre d’envisager une méthode de diagnostic plus aisée que l’analyse d’urine et moins invasive que les prélèvements sanguins. Mais aussi plus discrète.
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