Le cancer colorectal reste le deuxième cancer le plus meurtrier en France, avec 17 000 décès par an. Pourtant, seulement un tiers de la population ciblée se fait dépister.
Détecté tôt, le cancer colorectal peut être guéri dans 9 cas sur 10. Pourtant, seulement 32,1 % des 50-74 ans se font dépister. Avec ce taux de participation, 2 200 nouveaux cancers et 2 600 décès sont évités chaque année. Mais si l’on atteignait un taux de participation de 65 %, ce seraient 5 700 cancers colorectaux et 6 600 décès qui pourraient être évités !
À l’occasion du mois de sensibilisation contre le cancer colorectal en mars, le ministère de la Santé et l’Institut national du cancer appellent le grand public et les professionnels de santé à se mobiliser autour de ce dépistage qui peut sauver des vies. Le dispositif de communication prévoit la diffusion, pendant tout le mois de mars, de chroniques sur les radios et les réseaux sociaux. De plus, le Cespharm met des outils à disposition des pharmaciens.
En pratique, le test, simple d’utilisation, s’effectue à domicile et est pris en charge à 100 % par l’assurance-maladie sans avance de frais. Il est remis par le médecin traitant. Les pharmaciens se sont déjà proposés pour remettre gratuitement ce test en pharmacie, une solution qui n’a toutefois pas été retenue par les autorités sanitaires.
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