« D'après une enquête de la Société française de lutte contre le sida, l'autotest a permis, pour deux tiers des utilisateurs, de se faire dépister pour la première fois. Il est donc légitime de faciliter l'accès au dépistage de manière plus générale via l'autotest », annonce Philippe Bayon, directeur marketing de Mylan.
MyTest est une gamme d'autotests simples, rapides, réalisables à domicile. Ils seront conseillés par le pharmacien après évaluation des symptômes ou de la plainte d'un patient. Ils lui permettent d'évaluer et d'avoir un premier indicateur de son état de santé dans des situations qui peuvent le concerner à différents stades et périodes de sa vie : cholestérol, détection anticorps tétanos, ménopause, carence en fer, taux d'albumine, infection urinaire, allergie, maladie de Lyme, pathologies de l'appareil digestif, Helicobacter pylori (ulcère), pathologies de la prostate, hypothyroïdie. Ces autotests présentent un grand intérêt d'un point de vue prévention. Ils encouragent les patients qui n'iraient pas consulter spontanément faute de temps ou d'envie, ceux qui, au contraire, souhaitent une prise en charge rapide et pertinente de leurs symptômes. Ils ont également pour but de motiver les patients qui ont une peur irraisonnée d'être atteints par une maladie alors qu'ils ne présentent aucun symptôme.
Le pharmacien au cœur du dispositif
Se faire dépister est parfois une démarche longue et décourageante. De ce fait, près de six clients sur dix déclarent qu'ils souhaiteraient que les pharmaciens proposent plus de tests de diagnostic. Cependant, il est primordial que le pharmacien les accompagne tout au long de la démarche d'auto-dépistage. Sa connaissance du patient lui permet de reconnaître une situation propice à l'utilisation d'un test et de choisir le plus adapté. C'est une étape de plus dans le cursus de ses compétences et une opportunité de dialogue. Proposer un autotest est une aide supplémentaire pour poursuivre la relation et le suivi. Avant la délivrance, le pharmacien doit être en mesure d'expliquer comment réaliser le test et s'assurer de sa bonne compréhension pour que le protocole suivi soit pertinent et fiable. Il doit encourager le patient à venir lui communiquer le résultat. « S'il est positif, il doit le rassurer et l'orienter vers le médecin approprié qui est seul habilité à confirmer le diagnostic. C'est lui le garant de la bonne prise en charge », insiste Agnès Caillès, directrice marketing de Mylan Médical. Si la suspicion n'est pas confirmée, le pharmacien doit rester à l'écoute du patient.
D'après une conférence de presse du Laboratoire Mylan.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %