Outre la somnolence diurne, l'irritabilité, les troubles de la concentration et de la mémoire, la nycturie et les troubles de la libido, les conséquences du syndrome d'apnées obstructives du sommeil peuvent être graves : hypertension, infarctus et AVC, diabète. Mais chaque cas est différent. Certaines personnes ont 80 arrêts respiratoires par nuit et d'autres 100 par heure. Associées aux mesures hygiéno-diététiques (perte de poids notamment), plusieurs approches thérapeutiques sont possibles : pression positive continue (PPC) pour les cas les plus sévères, chirurgie, orthèses mandibulaires ou dentaires.
« Ces moyens sont cependant contraignants et souvent mal acceptés ou pas assez efficaces. Et les traitements non conventionnels comme le spray nasal sont inefficaces, explique le Dr Marc Blumen, ORL à l'hôpital Foch (Suresnes) et au Centre médical Veille-Sommeil (Paris). La stimulation électrique du nerf de la langue, très intéressante, est autorisée aux États-Unis, en Allemagne et aux Pays-Bas, mais pas (encore) en France. » Bref, aujourd'hui, aucun traitement n'est idéal.
Facile à utiliser et invisible
Pour les personnes qui ronflent beaucoup et/ou qui souffrent d'un syndrome d'apnées du sommeil léger (5 à 15 arrêts/heure) à modéré (15 à 30 arrêts/heure), le laboratoire japonais Seven Dreamers propose un système au concept simple mais innovant : Nastent classic, une orthèse intranasale courbée, légère, souple et douce en silicone transparent et glycérine, à insérer soi-même dans l'une des deux narines avant de se coucher. L'extrémité doit atteindre au moins le voile du palais pour empêcher l'obstruction des voies respiratoires et maintenir ainsi une respiration régulière. Plus le tube - bien toléré - est long, plus il est efficace. Pour connaître la longueur adaptée à sa morphologie, il suffit de tester le dispositif à l'aide d'un « starter kit » en déterminant la narine qui convient. C'est simple à expliquer au patient : il suffit de se boucher successivement chaque narine et d'inspirer profondément pour savoir avec laquelle on respire le plus facilement. Puis, devant un miroir, insérer lentement le tube fin en gardant la tête droite ou légèrement penchée vers l'avant et attacher au nez le petit clip fixé à son extrémité. C'est facile. Une fois posée, l'orthèse intranasale est invisible, c'est bien pour le ou la partenaire de lit… Au réveil, retirer doucement le tube à l'aide du petit clip et le jeter. Recommencer les nuits suivantes avec un tube de taille supérieure jusqu'à identifier la longueur maximale supportée. Ce « starter kit » aide aussi à s'habituer progressivement.
Après une étude pilote réalisée en 2015 ayant montré une diminution des ronflements ainsi qu'une amélioration du score d'apnées-hypopnées et de la saturation en oxygène chez les patients à un stade léger à modéré, une étude clinique a conclu, en 2016, à une diminution significative de ces index chez tous les patients apnéiques à des degrés divers, et chez la moitié d'entre eux de plus de 50 %. Une solution simple et séduisante.
D'après une conférence organisée par le Laboratoire Seven Dreamers.
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