L’UNION des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) demande aux parlementaires de déposer un amendement concernant la vente de tests de grossesse en grandes surfaces. Dans la ligne politique suivie en juin dernier pour contrer la vente de médicaments sans ordonnance dans la grande distribution, et à laquelle une centaine de parlementaires a adhéré, l’UDGPO souhaite en effet que la vente de ces produits de santé soit « assortie de garde-fous, comme c’est le cas en pharmacie » : une délivrance exclusive par un diplômé pharmacien ou un préparateur en pharmacie et des contrôles de la régularité de cette délivrance par les inspecteurs des agences régionales de santé. En cas d’infraction, l’UDGPO demande une sanction identique à celle que risque une pharmacie hors des clous, à savoir la fermeture administrative du point de vente.
Cet appel en direction des pouvoirs publics est la première action de l’UDGPO après son assemblée générale qui s’est tenue en fin de semaine dernière et qui a abouti à la recomposition du bureau. Daniel Buchinger (Univers Pharmacie) conserve son siège de président ; il est désormais épaulé par Lucien Bennatan (Groupe PHR) en qualité de vice-président et trésorier, Yves Morvan (DirectLabo) en tant que vice-président et secrétaire, et Hervé Jouves (Lafayette Conseil), vice-président. Les relations avec les syndicats sont assurées par Lucien Bennatan, tandis que Daniel Buchinger se charge des échanges avec l’Ordre des pharmaciens.
Par ailleurs, l’UDGPO a demandé à être reçue par la ministre de la Santé, afin d’aborder différents sujets touchant à la profession et pour lesquels elle n’a pas été consultée. « L’UDGPO représente désormais plus de 8 000 pharmacies, avec deux nouvelles adhésions, et va prochainement dépasser les 10 000 officines. Cinq nouveaux groupements devraient nous avoir rejoints d’ici à la fin de l’année, nous les présenterons à ce moment-là », précise Daniel Buchinger.
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