Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) rappelle les règles d'utilisation et les limites d'efficacité des visières de protection dans le cadre des mesures barrière au SARS-Cov2.
« Les visières de protection (ou écrans faciaux) sont-elles un complément au port du masque ou peuvent-elles, dans certaines circonstances, constituer une alternative au masque ? » Telle est la question à laquelle répond le HCSP dans un avis rendu le 13 mai 2020. Après avoir redéfini le dispositif « visière » ou « écran facial » comme étant un écran de protection des yeux et de la globalité du visage dont l’indication est la protection oculaire, le HCSP souligne que même si la norme AFNOR 2002 qui s'applique à ces dispositifs n'évoque pas spécifiquement des risques biologiques, « les propriétés de certains écrans concernant la projection de liquide peuvent s’appliquer aux conditions professionnelles exposant aux liquides biologiques ». En milieu sanitaire (par exemple dans le domaine médical, dentaire, vétérinaire…), ils sont utilisés actuellement pour protéger la zone du visage de l’opérateur et les muqueuses associées (yeux, nez, bouche) contre les éclaboussures, les gouttelettes et les projections de fluides corporels. Ils présentent, en outre, l’intérêt d’éviter que leur porteur puisse facilement ou par inadvertance se toucher le visage ou le masque porté en dessous avec les mains.
Mais en aucun cas, insiste le HCSP, et quelles que soient sa fabrication, sa composition et sa forme, une visière ne présente une performance de filtration et ne peut remplacer un appareil de protection respiratoire, en particulier pour limiter la contamination de l’environnement dans l’hypothèse où la personne portant la visière serait elle-même excrétrice asymptomatique.
Ces dispositifs doivent être clairement utilisés en complément d’un appareil de protection respiratoire ou d’un masque chirurgical, mais jamais seuls.
En résumé, le HCSP recommande, en population générale, de ne pas utiliser les visières en remplacement des masques grand public, mais seulement en complément. En milieu professionnel, sanitaire et médico-social, l'avis du HCSP recommande d’indiquer l’usage de visières en complément au port du masque (de type FFP2 en milieu sanitaire et médico-social) quand une protection du visage et des yeux est nécessaire (par exemple, pour certaines situations de contact proche et fréquent avec du public).
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