Dans la plupart des cas, le pharmacien ne connaîtra pas le résultat du test, puisque celui-ci est réalisé en dehors de la pharmacie. L'accompagnement à l'officine consiste donc à anticiper le choc du résultat, positif ou négatif, afin de ne pas laisser l'individu seul face au diagnostic, dans une détresse psychologique. Il faut apprendre à gérer les questions ou la panique susceptible d'envahir le client. Selon la situation, des documents d'information, les coordonnées de structures d'aide, ou des produits divers (produits sans gluten, répulsifs tiques, compléments alimentaires) peuvent être proposés. Dans le cas de l'autotest VIH, des structures dédiées (CeGIDD) et des associations existent pour soutenir les personnes séropositives, d'un point de vue thérapeutique, mais également psychologique et social. Quel que soit l'autotest réalisé, il est donc recommandé de disposer, en pharmacie, des coordonnées de ces structures locales ou des associations de patients.
Qu'est-ce qu'on fait du résultat ?
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Publié le 15/12/2016
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3312
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