L’erreur dans la base LPP de l’assurance-maladie sur 13 codes de sets de pansement ayant été corrigée, il est à nouveau possible de transmettre les flux véhiculant les codes concernés.
L'assurance-maladie est parvenue à mettre un terme au dysfonctionnement de la facturation de 13 codes correspondant à des sets de pansements, indique la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Il est donc à nouveau possible de les facturer auprès de l’assurance-maladie.
Toutefois, le syndicat précise la démarche à suivre en fonction des différents cas de figure. Si l’officine a subi, depuis le 1er mai, des rejets de factures comportant ces sets de pansements, il ne faut en aucun cas les recycler. Les CPAM se chargeront du traitement de ces dossiers. La FSPF indique par ailleurs que le pharmacien pourra « ainsi bénéficier du paiement de pénalités de retard dans le cas où le versement interviendrait hors délai ». En ce qui concerne les pharmaciens qui ont continué à facturer depuis le 1er mai sans que les factures ne soient rejetées, ils sont appelés à la plus grande vigilance. Ils ont en effet été payés à un tarif inférieur au prix réel. « Vous accusez donc une perte de marge entre le prix d’achat et le prix de vente de ces articles », alerte la FSPF, qui demande à l’assurance-maladie « d’assumer cette erreur de mise à jour de la base et de verser aux officines impactées la différence entre le prix facturé erroné et le prix réel ».
À noter que ces sets de pansements feront l’objet d’une baisse de prix à compter du 1er juin, dans le cadre d’une modification tarifaire plus large.
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