Très attendus, les tests salivaires pour dépister le Covid-19 sont en cours de tests pour évaluer leur fiabilité, notamment pour s’assurer que la mesure du virus dans la salive est au moins aussi efficace que sur un prélèvement nasopharyngé.
Pendant la conférence de presse du gouvernement jeudi dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que des études se penchaient actuellement sur la fiabilité des tests salivaires, tests qui pourraient « être demain des tests rapides, faciles ». Interrogé par l’AFP, le ministre a indiqué que l’homologation éventuelle de ces tests, n’interviendra qu’après les conclusions des études, comme l’a également rappelé la Direction générale de la santé (DGS) : « Il faut premièrement s'assurer que la salive est bien un liquide fiable pour mesurer la présence du virus. » Une étude en ce sens a été lancée au centre hospitalier Andrée Rosemon de Cayenne (Guyane). Une autre étude « démarrera dans les prochains jours » à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour déterminer si la technique d'analyse RT-PCR est aussi fiable sur la salive que sur un prélèvement nasopharyngé.
Concernant les tests salivaires qui utilisent d'autres techniques, plusieurs points de dépistage compareront « dans un deuxième temps » leur performance à celle du test de référence par RT-PCR, ajoute la DGS. Ce sera donc le cas du test EasyCov commercialisé depuis la mi-juin par le laboratoire montpelliérain Sys2Diag et plébiscité par l'Académie nationale de médecine. Si les tests salivaires s’avèrent efficaces, le DGS envisage notamment leur utilisation dans des lieux de passage, comme les aéroports. En cas de résultat positif, un second test pour confirmation serait recommandé.
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