Biosimilaires : interchangeabilité partagée

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Publié le 21/01/2019

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En mai 2017, par la voix de son président Pascal Brière, le laboratoire français Biogaran s’était clairement positionné en faveur de « l’interchangeabilité partagée » par le médecin et le pharmacien. La possibilité de substituer un biosimilaire à un médicament biologique d’origine par le pharmacien est d’ailleurs prévue dans la loi mais en attente de la parution d’un décret… que Biogaran juge non nécessaire pour que le pharmacien puisse substituer un biosimilaire. À ce jour, c’est la seule prise de position publique sur le sujet. Alors, quand Stéphane Joly est interrogé sur le positionnement du GEMME, il décide de lire un document validé par les 25 membres de l’association. Car « il y a des disparités » entre les entreprises adhérentes, précise-t-il. « On se retrouve dans la même problématique que dans les années 1990 face à l’idée de substitution générique par le pharmacien », avec des entreprises qui y sont favorables et d’autres pas du tout. Un document qui ne donne aucune information sur un avis commun des membres du GEMME, mais qui insiste sur un élément du rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) de mai 2016 concernant les biosimilaires : la reconnaissance de l’interchangeabilité entre biosimilaires et médicaments biologiques de référence. Une phrase que Stéphane Joly prendra soin de répéter pour en souligner l’importance : « Cet acte d’interchangeabilité peut s’effectuer à tout moment du traitement sous le contrôle des professionnels de santé pour assurer notamment son suivi. »