Claude Le Pen nous a quittés le 6 avril, à l’âge de 72 ans, des suites d’une longue maladie, en pleine crise du coronavirus à laquelle il avait dédié une tribune dans " Le Monde " daté du 1er avril, qui s’attachait à décrire le démantèlement du « dispositif de protection très ambitieux contre des pandémies mis en place par la France de 2007 ».
Les lecteurs du « Quotidien du pharmacien » connaissaient bien cet économiste de la santé, régulièrement sollicité dans nos colonnes pour livrer son analyse de la mutation du monde officinal et, de manière plus générale, son expertise du secteur du médicament.
Titulaire d'un doctorat d'histoire et d'épistémologie de la pensée économique, agrégé en sciences économiques et professeur à l'université Paris-Dauphine, dont il a dirigé le master en formation initiale Économie et gestion de la santé, Claude Le Pen avait développé de nombreuses activités en tant que consultant pour l’industrie pharmaceutique ainsi qu’auprès de Iqvia France, tout comme au sein du Collège des économistes de la santé, qu’il avait présidé de 2004 à 2012.
Claude Le Pen avait également mis son expertise au service de la santé publique en tant que membre du conseil de surveillance de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), du Conseil national du sida (CNS), de l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps) ainsi qu’auprès de l'Institut des données de santé (Health Data Hub).
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