Selon BioNTech, le vaccin à ARNm développé avec Pfizer (Comirnaty) est efficace contre les variants actuels du coronavirus. Aucune étude ne plaide à ce stade pour la nécessité d'une nouvelle formule, estime pour le moment le laboratoire allemand.
Le mois dernier, BioNTech avait déjà indiqué que son vaccin était efficace contre le variant indien du SARS-CoV-2, classé « préoccupant » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). « À ce jour, rien n'indique qu'une adaptation du vaccin actuel de BioNTech contre les principaux variants émergents identifiés soit nécessaire », estime le laboratoire allemand qui anticipe néanmoins de possibles réajustements. BioNTech travaille en effet sur « une stratégie complète pour faire face à ces variants si le besoin s'en faisait sentir à l'avenir » et a commencé des tests, en mars dernier, « sur une version modifiée (de son vaccin), spécifique aux variants ». Pour BioNTech, « l'objectif de cette étude est d'explorer la voie réglementaire (à suivre) si le SARS-CoV-2 devait changer suffisamment pour nécessiter une mise à jour du vaccin ». Le laboratoire étudie également la possibilité d'administrer une troisième dose, si celle-ci permet de prolonger l'immunité et offre une meilleure protection contre les variants.
Par ailleurs, aux États-Unis, le vaccin Pfizer/BioNTech est désormais autorisé pour les adolescents âgés de 12 à 15 ans, comme l'a annoncé l'agence américaine des médicaments (FDA). Ces derniers recevront deux injections avec le même dosage que celui prévu pour les adultes. Une récente étude a en effet confirmé que les 12-15 ans n'avaient pas plus d'effets secondaires que les 18-25 ans et présentaient même « une meilleure réponse immunitaire ». Après le Canada, les États-Unis deviennent ainsi le deuxième pays à autoriser ce vaccin à ARNm dans cette tranche d'âge. Pour assurer cette nouvelle étape de la campagne de vaccination, 20 000 pharmacies américaines vont être mises à contribution. Ce sont elles, en effet, qui vont réaliser les premières injections, peut-être dès ce jeudi, avant que les pédiatres ne soient impliqués à leur tour.
Vacciner des enfants encore plus jeunes est également envisagé à moyen terme, Pfizer ayant déjà déposé une demande d'autorisation en urgence pour les enfants de 2 à 11 ans. Au quatrième trimestre, le laboratoire prévoit même de faire cette demande pour les enfants âgés de 6 mois à 2 ans, lesquels pourraient alors bénéficier de dosages moins élevés.
Avec AFP
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