LE GROUPE GlaxoSmithkline vient d’inaugurer une ligne dernière génération de remplissage de seringues qui permettra d’augmenter les capacités de production de Fraxiparine et Arixtra.
GSK assoit ce faisant sa présence en France, investissant 45 millions d’euros sur le site de production de Notre-Dame-de-Bondeville, près de Rouen. « Cet investissement confirme l’enracinement de GSK sur le sol français. Il s’ajoute aux investissements de 500 millions d’euros sur le site de production de vaccins de Saint-Amand-les Eaux, et de 50 millions d’euros sur le site de recherche des Ulis », a déclaré Hervé Gisserot, président de GlaxoSmithKline France, lors de l’inauguration.
Depuis l’acquisition du site de
la Seine-Maritime en 2004, le groupe a investi plus de 70 millions d’euros dans des équipements industriels. À Notre-Dame-de-Bondeville, GSK emploie plus de 800 personnes. Le site est spécialisé dans la production de formes injectables stériles, en particulier les seringues préremplies ; il produit également le diluant du vaccin Rotarix. La production est à 88 % exportée vers 90 pays. Le site répond ainsi à la demande de 250 000 patients dans le monde chaque jour.
La nouvelle ligne de remplissage « Etna » à forte cadence va permettre d’augmenter la production d’anticoagulants (Fraxiparine, Arixtra). « Etna » assure en effet une cadence plus élevée et une meilleure fiabilité de production. À raison de 24 000 seringues par heure, la production devrait atteindre 85 millions de seringues par an.
Cette nouvelle ligne haute technologie utilise notamment une technique de stérilisation e-beam, par rayonnement bêta et remplissage sous isolateur ainsi qu’un mirage automatique par 24 caméras. De plus, les étapes de formulation sont intégrées avec préparation de la solution de remplissage, nettoyage et stérilisation sur place pour assurer une qualité totale.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %