Le Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB) vient d’obtenir l’autorisation d’augmenter son capital de 230 millions d’euros. Le ministère de l’Économie et des finances a donné son aval par arrêté paru dans le « Journal officiel » de samedi dernier : « La souscription par l’État à l’augmentation de capital réalisée par la société LFB SA pour un montant de 230 millions d’euros, représentant 4,6 millions d’actions nouvelles d’une valeur nominale de 50 euros, est autorisée. »
Le LFB attendait ce financement alors qu’il a déposé, en juillet dernier, un permis de construire pour un nouveau site de production, à Arras, dans le Pas-de-Calais. Cette usine – qui s’ajoute à ses sites de Lille, dans le Nord, et des Ulis, dans l’Essonne – va lui permettre de tripler ses capacités de production de médicaments dérivés du plasma d’ici à 10 ans et de créer 500 emplois dans les cinq ans.
Le laboratoire indique que l’augmentation de capital est « souscrite à 100 % par l’État français, actionnaire unique de LFB SA ». Il précise un calendrier en quatre étapes « entre la première souscription, avant le 16 octobre 2015, d’un montant de 60 millions d’euros, et la quatrième prévue au plus tard en avril 2018 ».
Médicaments dérivés du plasma
Le LFB va tripler ses capacités de production
Par
Publié le 15/10/2015
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3208
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %