POUR « mieux penser la santé », l’association marseillaise Et Pourtant Elle Tourne* a eu l’idée romantique de distribuer 10 000 boîtes semblables à celles renfermant des médicaments, mais dont le contenu n’est autre qu’un poème. Totalement gratuits et disponibles dans les pharmacies participantes, certains cabinets médicaux et autres lieux de santé, ces poèmes sont imprimés sur un petit papier plié en accordéon de la forme d’un comprimé. Diffusés à partir de mars, ils sont l’œuvre de 16 poètes contemporains, tels que Jean-Jacques Viton, Michel Collet, Valentine Verhæge, Claudie Lenzi ou Pierre Parlant.
Ces boîtes « Althæa 4 g » comprennent également une notice écrite par la rédaction de « Prescrire », qui analyse le fonctionnement de l’industrie pharmaceutique et des politiques de santé. L’association invite à lire les poèmes à haute voix, car « qu’il s’agisse de poésie ou de médicament, il serait dommage d’avaler tout ce qu’on nous sert sans un mot ».
Industrie pharmaceutique
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