Novartis prône le principe « satisfait ou remboursé »

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Publié le 07/09/2015

Dans une interview publiée dimanche par le quotidien suisse « Le Temps », le directeur général de Novartis, Joe Jimenez, revient sur ses cinq années à la tête du groupe pharmaceutique. Il met notamment en avant le principe « satisfait ou remboursé » et précise que « 10 à 15 % des médicaments de Novartis ont déjà un mécanisme de prix différencié qui tient compte de la réponse thérapeutique. Et ce pourcentage va augmenter ces prochaines années ». À ses yeux, de nouvelles approches de fixation des prix des médicaments sont indispensables pour éviter le gaspillage et les pertes inutiles pour les systèmes de santé. « Pourtant, l’adhésion des assureurs à ce système basé sur le degré d’efficacité est loin d’être acquise », note Joe Jimenez. Ainsi, pour le traitement contre l’insuffisance cardiaque Entresto (sacubitril/valsartan), approuvé en juillet par la FDA, Novartis a proposé aux assureurs américains « un prix différencié selon la longueur de l’hospitalisation » mais la plupart ont trouvé le système « trop compliqué » et exigé « un prix fixe moyen ». Le directeur général du groupe Suisse a abordé d’autres sujets, comme sa collaboration avec Google sur la mise au point de lentilles oculaires mesurant le taux de glycémie des diabétiques, qui « avance bien », puisqu’un prototype devrait être testé sur l’homme en 2016. Il a, par ailleurs, repoussé toute idée de consolidation extérieure pour sa filiale générique Sandoz, « puisque nous pouvons assurer une croissance sans cela ».