VIAGRA est une marque importante, à forte notoriété et le comprimé bleu gravé VGR est une composante importante de la marque. « Indiqué dans la dysfonction érectile, ce traitement précurseur a contribué à une meilleure prise en charge des troubles érectiles dans plus de 120 pays à travers le monde. Il permet d’avoir ou de maintenir une érection suffisante pour avoir une activité sexuelle satisfaisante. Il existait un réel manque de prise en charge, affirme le Dr Sylvain Mimoun, andrologue psychosomaticien, désormais il y a un avant et un après Viagra. Ce traitement a permis de faire évoluer les mentalités sur les problèmes d’érection et de mieux comprendre leur impact sur la vie sexuelle des hommes et celle de leurs partenaires. » Aujourd’hui en France, les hommes traités par Viagra sont à 31 % âgés de 51 à 60 ans, et à plus de 37 % entre 61 et 70 ans. Signe de ce grand succès, chaque seconde, six comprimés de Viagra sont distribués sur la planète. La stratégie de Pfizer est de développer au-delà de la perte de brevet ses propres génériques directement issus de ses médicaments princeps. L’existence de princeps et de leurs génériques offre un choix plus large aux professionnels de santé et aux patients pour un accès continu aux médicaments Pfizer. Ainsi, le 22 juin 2013 sera lancé Sildénafil Pfizer, le générique de Viagra aux dosages 50 mg et 100 mg. Produit sur le même site que le princeps, il en garde les mêmes caractéristiques et garantit les mêmes contrôles de sécurité. Seule différence pour que le princeps garde sa propre identité : le comprimé est blanc et non gravé.
Viictime de sa notoriété.
« Il est difficile de parler contrefaçon sans parler du Viagra. En effet, victime de sa notoriété, c’est l’un des médicaments les plus contrefaits au monde, rappelle Pierre Souverain, responsable anticontrefaçon Pfizer. La première fraude est intervenue en 1998, l’année même de son obtention d’AMM. » À partir de cette date, l’essor d’Internet et des ventes en ligne a fait exploser les ventes illégales dans les pays en voie de développement, mais également dans les pays industrialisés. En 2010, les autorités de 53 pays ont saisi 8,3 millions de comprimés, capsules et ampoules contrefaisant les marques de médicaments Pfizer. « Le cas du Viagra a servi de révélateur de l’ampleur de la contrefaçon en général et a fait réagir les autorités publiques, souligne le responsable Pfizer. Chaque année, les saisies douanières montrent l’ampleur du phénomène, mais également sa constante augmentation. Bien qu’ils soient 30 à 40 % moins chers que les médicaments princeps, les génériques font également l’objet de contrefaçons. Les contrefacteurs répondent à une demande, ils ne se soucient pas de la marque à contrefaire ni du statut du médicament. »
À ce jour, des millions d’internautes achètent sur Internet des médicaments de prescription sans savoir qu’entre 50 et 90 % d’entre eux sont des contrefaçons. Très impliqué dans ce domaine, Pfizer a mis en place, avec les autorités de santé, de nombreux outils pour lutter contre ce fléau qui met en danger la vie des individus : dispositifs anticopie avec des étuis à fermeture inviolable, étiquettes « intelligentes », techniques spécifiques d’impression des conditionnements afin de rendre difficile leur reproduction, techniques d’encodage des informations permettant la traçabilité du produit. Pfizer collabore également avec les autorités judiciaires, françaises et internationales, les douanes, l’Ordre des pharmaciens et autres responsables de la chaîne pharmaceutique locale, afin de repérer les médicaments contrefaits et les réseaux de contrefacteurs.
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