SANDOZ dans le monde compte près de 23 000 collaborateurs et un portefeuille de près de 1 000 spécialités. Avec une activité qui couvre toutes les étapes de la fabrication, depuis la production de composés chimiques et biotechnologiques jusqu’au produit fini, le groupe a réalisé en 2008 un chiffre d’affaires de 7,6 milliards de dollars et a investi 670 millions de dollars dans la recherche et le développement. Un investissement qui traduit sa démarche d’innovation, misant sur sa capacité à développer et à produire les médicaments génériques les plus courants, mais aussi les produits complexes. Car, pour Sandoz, le générique est également source d’innovation, celle-ci consistant, entre autres, à rendre l’utilisation des médicaments plus pratique et faciliter la vie des patients.
Cette démarche s’appuie notamment sur l’expertise technologique de sa maison mère, Novartis. Sandoz est ainsi devenu un centre de compétence reconnu pour les biotechnologies, ce qui lui permet de se positionner comme le pionnier des biosimilaires. Une position d’autant plus importante que de nombreux produits dont les brevets viendront à expiration dans les prochaines années sont d’origine biologique.
Si le laboratoire est présent au niveau mondial, l’Europe reste au cœur de sa stratégie, y réalisant près de 60 % de son chiffre d’affaires et occupant la première place du marché du générique. En France, il en est aujourd’hui le quatrième acteur, avec une part de marché de 9,2 %. Mais, Frédéric Collet, qui vient de prendre la tête de Sandoz France, entend bien que le laboratoire soit établi et reconnu comme l’un des trois leaders de l’Hexagone à l’horizon 2011. Cette perspective s’appuie tout d’abord sur l’extension du portefeuille des génériques Sandoz, parallèlement à l’évolution du marché « qui a vocation à se développer, avec un flot soutenu de molécules très importantes qui vont être libérées durant les prochaines années ». C’est aussi renforcer et accroître l’avance dans le domaine des biosimilaires. Après Omnitrope et Binocrit, ce domaine devrait ainsi s’enrichir d’ici à la fin de l’année du filgrastim (Zarzio), G-CSF recombinant, déjà commercialisé en Allemagne et en Autriche. Enfin, outre la capitalisation des forces du groupe Novartis, Frédéric Collet mise sur la satisfaction des clients Sandoz pour atteindre son objectif, en la mettant « au cœur de nos activités. L’une de nos priorités est d’être tournée vers eux. »
La dynamique semble en marche. La récente mise sur le marché de Fentanyl Sandoz porte à quarante-trois le nombre de spécialités lancées par le laboratoire depuis le début de l’année et à 356 le nombre de références génériques. Le portefeuille est également riche de 21 références conseil.
Le lancement de Fentanyl Sandoz marque aussi l’expertise en matière de médicaments complexes. Sandoz a été, en 1996, le premier laboratoire à proposer en Europe un dispositif transdermique générique de fentanyl. Le site de production de Holzkirchen en Allemagne en produit plus de 20 millions chaque année, commercialisés dans vingt-deux pays. Leader sur le marché européen Fentanyl Sandoz fait partie des dix premiers produits du groupe.
En France, la gamme Fentanyl Sandoz propose les dosages de 12 mcg/h, 25 mcg/h, 50 mcg/h, 75 mcg/h et 100 mcg/h, avec des codes couleurs facilement identifiables. Les patchs présentent la même surface que le princeps, un profil de tolérance cutanée identique, et des systèmes de récupération similaires.
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