Le groupe français Sanofi est convaincu d'avoir toujours engagé les démarches nécessaires en fonction « de l'évolution des connaissances scientifiques » sur le valproate de sodium et considère ainsi avoir rempli ses missions et obligations « sous le contrôle des autorités de santé ». En conséquence, il n'a pas provisionné ses comptes pour faire face à l'affaire Dépakine. Le directeur médical France, Pascal Michon, rappelle que les troubles neurodéveloppementaux identifiés aujourd'hui, « ne l'étaient pas dans les années 1990 ». Il affirme que, en 2003, Sanofi a alerté les autorités sanitaires de possibles troubles neurocomportementaux chez des enfants exposés in utero, mais elles ont estimé que ce risque n'était pas suffisamment étayé et la notice n'a été modifiée qu'en janvier 2006. Pour Pascal Michon, outre Sanofi, les autorités sanitaires, les médecins et les pharmaciens sont aussi impliqués ; et seule la justice peut « établir les responsabilités ».
Affaire Dépakine
Sanofi n'a pas provisionné ses comptes
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Publié le 03/11/2016
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3300
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