DE PLUS EN PLUS de groupes pharmaceutiques, lassés des ruptures d’approvisionnement sur leurs principes actifs, relocalisent leur production en Europe. Une tendance qui n’a pas échappé à Servier qui, avec Sanofi et Pierre Fabre, fait partie des rares acteurs à ne pas avoir externalisé ce savoir-faire. Touché par la chute de ses ventes et les effets de change sur ses résultats, le laboratoire compte sur l’ouverture de ses usines à la sous-traitance pour renflouer les caisses et éviter une restructuration. D’autant que ses prochains lancements de médicaments innovants ne sont pas prévus avant 2020. Le nouveau dirigeant, Olivier Laureau, indique avoir déjà été contacté par des homologues européens, américains et même chinois, contraints de se soumettre à de nouvelles exigences dans leur propre pays.
Relocalisation
Servier ouvre ses usines à la sous-traitance
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Publié le 19/03/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3163
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