La Cour d’appel de Paris vient d’annuler la lourde sanction décidée par l’Autorité de la concurrence à l’encontre des laboratoires Roche, Novartis et Genentech, d’un montant de 444 millions d’euros. En septembre 2020, après six années d’instruction, l’Autorité de la concurrence était en effet arrivée à la conclusion que les trois sociétés s’étaient rendues coupables d’abus de position dominante, dénigrement, présentation trompeuse d’études de comparaison et pratique d’influence sur les médecins. Soit un ensemble de pratiques anticoncurrentielles visant à favoriser l’utilisation de Lucentis (ranibizumab) dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) au détriment d’Avastin (bevacizumab), « à une époque où l’injection de Lucentis coûtait 1 161 euros et celle d’Avastin entre 30 et 40 euros ».
Mais le 16 février dernier, la justice a estimé qu’Avastin n’ayant pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la DMLA, les deux médicaments ne se faisaient pas concurrence, et que la communication des sociétés n’a été ni dénigrante, ni trompeuse.
À savoir pour bien dispenser
Un nouveau document de référence pour la substitution par un médicament hybride
À savoir pour bien dispenser
Keppra : vérifier la graduation sur la seringue
Progénit +
Une alerte des associations de patients
Fluoroquinolones : en cas d’effets secondaires graves, la prise en charge des patients est nécessaire