Autour du Pr Marc Gentilini, président honoraire de l’Académie de médecine et ancien président de la Croix Rouge, la conférence organisée par la Fondation Pierre Fabre a réuni plusieurs experts originaires du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Cambodge, et d’institutions telles que l’OMS et l’Institut de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments. Ces derniers ont ainsi présenté leurs travaux avec l'ambition de fournir des clés de compréhension de la contrefaçon pharmaceutique. Les intervenants ont également exposé plusieurs exemples de solutions déjà en œuvre visant à organiser une lutte plus efficace contre le phénomène.
Un phénomène fort préoccupant à en croire les chiffres : 1 médicament sur 10 en circulation serait en effet falsifié, causant d’après les estimations 800 000 morts par an. Ce trafic serait même la source la plus lucrative du crime organisé, rapportant davantage que la drogue. Selon les experts, « cette situation est symptomatique de systèmes de santé défaillants et d’une pauvreté qui privent une partie de la population de l’accès aux soins ». Pour mieux comprendre les causes et les solutions possibles pour lutter contre ce fléau, la Fondation Pierre Fabre, qui s’investit depuis 15 ans dans l’accès aux médicaments et aux soins pour les populations démunies, a mobilisé un panel d’experts du Nord et du Sud.
Si tous se sont accordés sur l’importance d’une stratégie concertée, à la fois réglementaire, policière, économique, sanitaire et technologique, la Fondation Pierre Fabre a rappelé que « la formation en nombre et en qualité de professionnels du médicament dans les pays du Sud, notamment de pharmaciens, est une brique indispensable à tout système de santé efficace. C’est dans cette philosophie d’action qu’elle inscrit ses programmes de formation en Asie du Sud-Est et en Afrique ».
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