Le cannabis médical est aujourd'hui expérimenté dans plusieurs indications, dont l'épilepsie sévère pharmacorésistante. Certains patients ressentent une amélioration des symptômes, mais les conditions de prescription sont trop contraignantes. Le Comité de suivi temporaire de l'expérimentation cannabis thérapeutique (CST) a également mené des auditions sur l'intérêt du cannabis dans l'épilepsie de l'adulte et de l'enfant, sachant que selon les données arrêtées le 13 août, 175 patients participent à l'expérimentation dans l'indication épilepsie pharmacorésistante.
Au final, certains patients témoignent d'une amélioration dans l'expérimentation après échec de l'Epidyolex, indique Patrick Baudru (association Épilepsie-France). Mais le cadre de l'expérimentation, avec prescription mensuelle et renseignement du registre, a limité les inclusions. « Les conditions de prescription sont trop lourdes en comparaison des autres médicaments disponibles (Epidyolex) », considèrent les membres du CST. Toutefois, ils insistent sur le fait qu'il soit indispensable de bien encadrer cette prescription, par des médecins spécialisés, pour évaluer toutes les options possibles dans une prise en charge globale de l'épilepsie. Patrick Baudru propose que si l'usage du cannabis médical venait à être généralisé, la prescription initiale reste en centre de soins avec possiblement un renouvellement en ville. Par ailleurs, concernant la galénique des médicaments utilisés, la forme huile ne pose pas de problème, mais une forme comprimé serait plus adaptée.
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