La Commission de la transparence, entité de la Haute Autorité de santé, a indiqué s’étonner du maintien du taux de remboursement à 30 % de médicaments homéopathiques à nom commun. Est-ce un premier pas vers le déremboursement, ou vers une évaluation de l'homéopathie, comme demandé par Agnès Buzyn ?
Dans des avis datés du 13 juin, la Commission de la transparence « s’étonne du maintien du taux de remboursement à 30 % des médicaments homéopathiques à nom commun, compte tenu du taux de remboursement à 30 % voire 15 % de médicaments ayant fait la preuve de leur efficacité ». Cette absence de soutien du remboursement de l’homéopathie a été donnée dans le cadre d’avis sur le renouvellement de l’inscription à la sécurité sociale de plusieurs médicaments homéopathiques de chez Boiron – Hamamelis composé Boiron (comprimé, granules et gouttes), Chelidonium composé Boiron (granules et gouttes) et Aesculus composé Boiron (granules).
Rappelons que la Commission de la transparence évalue les médicaments lorsque le laboratoire qui les commercialise souhaite obtenir leur remboursement. Elle attribue aux médicaments un niveau de Service médical rendu (SMR), d’important à faible. Le taux de remboursement accordé dépendra de ce SMR (SMR important = remboursement à 65 %, SMR modéré = remboursement à 30 %, SMR faible = remboursement à 15 % et SMR insuffisant = avis défavorable au remboursement).
Mais pour l’homéopathie, les choses sont plus compliquées car les médicaments sont commercialisés sans indication précise ni posologie. En l'absence de ces données, la commission ne peut pas se prononcer sur le service médical rendu par ces spécialités.
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