Les douleurs aiguës modérées à sévères sont un motif de consultation très fréquent en médecine générale, mais leur impact sur la vie quotidienne est parfois difficile à évaluer et leur prise en charge n'est pas toujours optimale. Or ne pas traiter suffisamment une douleur aiguë fait le lit de la douleur chronique.
Selon leurs mécanismes physiopathologiques, différents types de douleurs peuvent être répertoriés. Dues à une stimulation persistante et excessive des récepteurs périphériques, les douleurs nociceptives sont les douleurs les plus fréquemment ressenties dans la vie quotidienne. La douleur neuropathique est définie comme liée à une lésion ou une maladie affectant le système somatosensoriel. Les douleurs post-traumatiques et postopératoires sont souvent des douleurs aiguës par excès de nociception.
La qualité de leur prise en charge a un impact immédiat en réduisant les morbidités associées et en évitant un paramètre non négligeable : une automédication inadaptée. Classiquement, la prise en charge des douleurs est basée sur la mise en parallèle de l'intensité douloureuse évaluée par le patient et l'efficacité présumée des antalgiques. Ceux-ci sont classés selon trois paliers en fonction de leur intensité et de leur mode d'action. « Plus récent, le concept d'analgésie multimodale consiste à associer des antalgiques de sites d'actions différents et complémentaires, observe le Pr Philippe Bertin, rhumatologue au CHU de Limoges. Par opposition à une association additive, une association synergique exerce un effet plus important que la somme des effets de substances administrées seules. Dans ce type d'association, les doses des différents antalgiques peuvent donc être réduites, ce qui limite leurs effets indésirables. »
Action synergique centrale et périphérique
Aujourd'hui, la classe des antalgiques de palier II indiquée pour les douleurs modérées à sévères est réduite depuis l'arrêt de commercialisation du dextropropoxyphène. Afin de proposer une nouvelle alternative thérapeutique, Ménarini met à disposition la première et seule association fixe, Skudexum. Elle est composée de tramadol 75 mg et d'un AINS, le dexkétoprofène 25 mg (énantiomère S du kétoprofène). Cette association agit simultanément au niveau du système nerveux central grâce à la double action du tramadol (palier II) et au niveau périphérique grâce au dexkétoprofène (palier I).
En termes d'efficacité analgésique, les résultats des études de phase III ont montré que le soulagement procuré par Skudexum est supérieur à celui des principes actifs individuels administrés à la même dose (25 mg) pour le dexkétoprofène et à une dose supérieure 100 mg pour le tramadol. Le soulagement est rapide, avec un effet analgésique du dexkétoprofène dès trente minutes et prolongé grâce au tramadol. Aucun effet indésirable non antérieurement identifié avec les composants seuls n'a été mis en évidence avec l'association. Du fait de ses caractéristiques, l'association synergique Skudexum permet une prise en charge symptomatique de courte durée des douleurs aiguës modérées à sévères, répondant au concept de l'analgésie multimodale.
D'après une conférence de presse de Ménarini.
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