Après les titulaires québécois, leurs homologues du Nouveau-Brunswick pourraient être rapidement habilités à dispenser des soins remboursés par l’assurance-maladie.
La prescription pharmaceutique poursuit son chemin outre-Atlantique. Alors qu’au Québec, la dispensation de 50 soins dits mineurs par les pharmaciens est remboursée (voir notre article « abonnés »), le gouvernement du Nouveau-Brunswick étudie cette possibilité pour les pharmaciens de sa province. Jusqu’à présent, la profession est autorisée à prodiguer une trentaine de soins (indigestion, douleurs articulaires, nausées, infections urinaires, maux de tête…) mais ceux-ci ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie.
Une situation injuste, comme le dénonce le ministre de la Santé, Benoît Bourque, puisque les mêmes soins sont remboursés lorsqu’ils sont dispensés par les autres professionnels de santé. Le remboursement de ces prestations par les pharmaciens permettrait une prise en charge plus rapide et moins chère qu’aux urgences, a par ailleurs précisé le ministre.
L’association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick se déclare favorable à une application rapide de ce remboursement. Ceci d’autant plus que la nouvelle réglementation sur les génériques devrait faire perdre jusqu’à 100 000 dollars par an aux officines.
À noter que la prescription pharmaceutique est évoquée en France de plus en plus fréquemment. Lors des 10es Rencontres de l’Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), son vice-président, Pierre-Olivier Variot, a plaidé en faveur de la dispensation de molécules innovantes par les pharmaciens, aidés par un arbre décisionnel. Ces prescriptions pharmaceutiques seraient par ailleurs inscrites au DP.
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