La prime qui sera versée aux pharmaciens ayant atteint leurs objectifs de substitution est calculée en fonction de deux seuils de substitution : un seuil bas et un seuil intermédiaire, fixés pour chaque molécule du répertoire générique. Si son taux de substitution est inférieur au seuil bas, le pharmacien ne touche rien. S’il est compris entre les deux seuils, il touche une rémunération en fonction de sa progression. Et s’il est supérieur au seuil intermédiaire, il touche une prime en fonction du niveau d’arrivée. À noter que, dans ce cas, le pharmacien peut d’ores et déjà prétendre à la moitié de la prime. La somme versée est calculée en fonction de la molécule substituée, de l’économie potentielle que sa substitution doit générer, du nombre de boîtes de génériques délivrées, du taux de substitution de départ individuel de l’officine, de son taux d’arrivée et de sa progression. Si un pharmacien augmente fortement son taux de substitution, l’assurance-maladie pourra lui redistribuer jusqu’à 35 % des économies qu’il lui aura permis de réaliser. En revanche, les pharmaciens dont le taux de substitution est inférieur à 60 % pourront faire l’objet de sanctions conventionnelles.
La prime en pratique
Publié le 17/01/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2974
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