L’agence du médicament a donné son feu vert à l’usage du cannabis thérapeutique en France, sous certaines conditions et dans un cadre expérimental.
L'usage du cannabis thérapeutique sera expérimenté d’ici à la fin de l’année. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vient en effet d'exprimer son adhésion à une telle initiative, deux semaines à peine après avoir reçu les conclusions du groupe d’experts indépendants (CSST).
L’agence du médicament souscrit à l’usage du cannabis à visée thérapeutique uniquement sous forme de préparations non fumées et dans certaines situations cliniques spécifiques retenues par le CSST. Ainsi, l’ANSM se prononce en faveur du cannabis thérapeutique dans des cas précis tels que les douleurs réfractaires aux thérapies accessibles (médicamenteuses ou non), certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes, dans le cadre des soins de support en oncologie, dans les situations palliatives, ou encore dans la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques (SEP).
De janvier à juin prochain, les experts du CSST seront invités à plusieurs reprises à se réunir afin d’émettre un avis sur les modalités de la prise en charge médicale des patients (définition du type de prescripteurs, du circuit de distribution et de délivrance, des modalités d’administration et des formes pharmaceutiques, des dosages et concentrations en principe actif dispensés) et sur les modalités de suivi des patients.
Cependant, dans un premier temps, cet accès au cannabis à visée thérapeutique sera restreint au cadre d’une expérimentation qui devrait être lancée d’ici à la fin de l’année. Ensuite, la France pourrait rejoindre les quelque 21 pays de l'Union européenne où le cannabis thérapeutique est déjà autorisé.
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