Depuis l’autorisation de la vente des génériques, en 2001, les pharmaciens doivent automatiquement proposer à leur clientèle de remplacer un médicament princeps prescrit par un générique. Selon la législation en vigueur, le client a le droit de refuser. Par ailleurs, les pharmaciens ont également le droit de remplacer un générique prescrit par un médecin par un autre équivalent lorsque le diagnostic est indiqué sur l’ordonnance.
Une habitude pas très orthodoxe selon le sous-secrétaire d’État à la Santé, Ferrucio Fazio, qui souhaite interdire cette pratique. Pour permettre au pharmacien de remplacer un générique, le médecin traitant devra se contenter de prescrire en DCI. Cette mesure, qui n’est pas encore entrée en vigueur, est largement contestée par les pharmaciens italiens, qui parlent de pénalisation du marché générique.
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