Le Conseil de l'Ordre des médecins a mis fin au titre d'homéopathe pour les futurs médecins. À l'avenir, ce titre pourrait être à nouveau autorisé, sous réserve de la création d'un diplôme interuniversitaire, indépendant de l'industrie pharmaceutique.
Désormais, tout médecin envisageant de pratiquer l'homéopathie ne peut plus acquérir ce qualificatif, selon une décision de l’Ordre national des médecins votée le 3 octobre. En revanche, la mesure n’est pas rétroactive : les médecins déjà dotés du titre d'homéopathe pourront le conserver.
L'Ordre rappelle qu'il reconnaissait l'homéopathie comme « orientation d'activité » depuis 1974 et que, depuis 1984, pour l’obtenir, les médecins devaient justifier d'une formation de 300 heures, universitaire ou non. Alors que pour les autres titres (comme acupuncture, ostéopathie, tabacologie…) il faut justifier, selon le titre demandé, « d'une formation universitaire validée de type diplôme interuniversitaire (DIU), d'une formation qui respecte les règles de déontologie médicale, d'une formation n'ayant pas de lien d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique », précise l’Ordre.
Désormais, le titre d’homéopathie sera soumis aux mêmes règles. Il pourrait ainsi réapparaître si un DIU d’homéopathie était créé. L'Ordre des médecins appelle donc les « universités à travailler ensemble à l'élaboration éventuelle d'une maquette de diplôme plus globale sur l'intégration des médecines complémentaires et alternatives ». Si les universités décidaient de créer ce diplôme, alors dans un second temps, l'Ordre pourrait se pencher à nouveau sur la question.
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