Le taux de remboursement des benzodiazépines hypnotiques et molécules apparentées passera de 65 % à 15 % à compter du 1er décembre 2014 (Journal Officiel du 14 novembre). Les spécialités concernées sont le loprazolam (Havlane), le zopiclone (Imovane et génériques), le lormetazépam (Noctamide et génériques), le nitrazépam (Mogadon), le témazépam (Normison), l’estazolam (Nuctalon) et le zolpidem (Stilnox et génériques).
Cette mesure économique vient en continuité avec l’avis de la Commission de la Transparence rendu en juillet dernier, qui rapportait l’intérêt thérapeutique limité des hypnotiques dans la prise en charge des troubles sévères du sommeil. La commission avait alors conclu à leur faible efficacité, une augmentation du risque de dépendance et d’effets délétères (somnolence diurne, troubles de la mémoire, chutes, accidents, etc.), ainsi qu’une surconsommation et un mésusage (ces molécules étant souvent prescrites durant des mois, voire des années, alors que leur prescription est limitée à 4 semaines). Selon les recommandations, la prescription des benzodiazépines hypnotiques doit être réalisée à la plus faible dose et pour la plus courte période possible, en seconde intention après échec des thérapies cognitivo-comportementales.
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