Le médicament fera à nouveau débat ce soir à 20 h 40 dans l’émission « Enquête de santé », animée par Marina Carrère d’Encausse, Michel Cymes et Benoît Thevenet, sous le titre « Médicaments : ces ordonnances qui tuent ». Pour aborder la question des risques liés aux médicaments, seront présents sur le plateau Patrick Errard, président du LEEM, le Pr Benoît de Wazières, chef du service de gériatrie au CHU de Nîmes, le Pr Alain Astier, chef du service de pharmacie au Centre hospitalier Henri Mondor de Créteil, ainsi que Sophie Le Pallec, présidente d’Amalyste (association des malades des syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson).
Avant le débat sera diffusé un documentaire réalisé par Marie Bonhommet sur les facteurs de mésusage et d’iatrogénie du médicament chez les personnes âgées polymédiquées, « Médicaments, la vieillesse en otage ». La réalisatrice fait référence aux mises en garde de la Haute Autorité de santé (HAS) sur l’abus des benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères) et les risques de chute avec fractures (20 000 par an) et de décès (1 800 par an) qui y sont liés. Elle évoque également les dérives des prescriptions croisées, pointe du doigt les laboratoires et donne la parole aux gériatres sur les responsabilités des médecins dans la surmédicalisation des personnes âgées, devenue un véritable fait de société.
Alors qu’on risque la surdose d’émissions diabolisant les médicaments, cette émission pourrait avoir le mérite de nuancer le tableau par un débat contradictoire entre les invités. Il reste que son titre, pour le moins racoleur, risque d’emblée d’attiser la polémique plus que de l’apaiser.
Les téléspectateurs sont invités à poser leurs questions par e-mail sur france5.fr, par SMS au 41555 ou via #santef5.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %