SELON une étude d’Occurrence Healthcare*, sur un panel représentatif de 400 pharmaciens, 44 % d’entre eux déplorent que les relations avec leurs patients soient devenues plus difficiles depuis la mise en place du dispositif tiers payant contre génériques, le 9 juillet dernier. Un résultat qui doit néanmoins être modéré par les réponses plus positives : 39 % des officinaux indiquent que l’application du tiers payant contre génériques n’a rien changé dans leurs relations avec leurs patients, et même 16 % affirment qu’elle les a facilitées.
Interrogés du 10 au 31 octobre, 85 % des pharmaciens estiment que le dispositif leur a été clairement expliqué, mais 61 % d’entre eux jugent que cela n’a pas été le cas pour le grand public. S’il a bien permis de réduire très largement le nombre de patients réfractaires à la substitution, le tiers payant contre génériques génère des avis très partagés sur le phénomène des mentions non substituable (NS) : un tiers des pharmaciens interrogés pensent que leur nombre a augmenté, un tiers qu’il a diminué et le dernier tiers qu’il est resté stable… Actuellement, ils estiment que la mention non substituable figure en moyenne sur 15 % des ordonnances qu’ils traitent.
Les pharmaciens souhaitent être aidés à mieux substituer et 81 % d’entre eux réclament une campagne télévisée sur les génériques, qui émanerait du ministère de la Santé ou de l’assurance-maladie.
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