LES NÉGOCIATIONS avec l’assurance-maladie se sont poursuivies mercredi dernier. Mais l’évolution du mode de rémunération ne fut pas le principal sujet de la réunion. Il a en effet été essentiellement question des objectifs de substitution pour 2013. Ce qui agace le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). « Nous considérons qu’il y a d’autres priorités », explique Philippe Gaertner, qui regrette que le dossier « honoraires » n’avance pas. Quant aux objectifs de substitution, le président de la FSPF estime que les propositions faites par l’assurance-maladie sur les molécules entrantes dans le répertoire sont trop ambitieuses. Tant et si bien qu’il ne signera pas l’avenant en l’état. « Ce n’est pas un bon accord, déclare-t-il. On monte la barre sous prétexte que l’on a bien travaillé l’an passé. Cela exige des contreparties. » À l’inverse, Gilles Bonnefond se dit prêt à parapher cet accord qui prévoit, comme l’an passé, un objectif de 85 % et qui, selon lui, permettrait de multiplier par deux la prime générique. « C’est un enjeu important pour l’équilibre économique de 2013 », affirme le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Avis partagé par Françoise Daligault, présidente de l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF), qui s’engage, elle aussi, à signer le nouvel avenant générique.
Objectifs génériques
Les syndicats divisés
Publié le 15/04/2013
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2999
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