SEVENE PHARMA consacre une partie importante de son activité à la mise en œuvre d’une réponse thérapeutique aux pathologies issues d’un déséquilibre de l’environnement (air, eaux, sols, habitats, alimentation…). « Nous nous occupons intuitivement de notre environnement mais tout ce qui fonctionne à bas bruit et s’accumule dans notre organisme n’est pas détectable dans l’immédiat », analyse Geoffroy Waroqueaux, directeur général de Sevene Pharma. Il faut savoir que 150 000 produits chimiques ont été créés depuis les années cinquante. La pollution environnementale et la toxicité à long terme pour la santé de l’homme sont la rançon de ces progrès. Ces molécules, appelées xénobiotiques (résidus étrangers à l’organisme), pénètrent la chaîne trophique et les écosystèmes et s’y installent durablement. « C’est précisément aux effets combinés de ces xénobiotiques et aux conséquences de leur bioaccumulation pour les générations futures que nous nous intéressons, précise le responsable du laboratoire. En effet, si l’hygiène antimicrobienne de Pasteur est un fait acquis et bien connu, nous connaissons moins l’hygiène chimique de ces résidus. » Pesticides, colles, plastiques, détergents, hydrocarbures, médicaments, nanoparticules… Tous ces polluants sont des perturbateurs endocriniens qui affaiblissent les fonctions neurovégétatives de l’organisme. Certes, l’homme possède des organes essentiels de détoxication (foie, reins, poumons et peau) qu’il sollicite en permanence, mais ces systèmes de dépollution sont plus ou moins saturables : la répétition des petits stress environnementaux quotidiens engendre une fragilité physiologique et la machine enzymatique finit par s’enrayer. Lorsque les organes sont dépassés, des symptômes atypiques d’ordre physiologique et organique se mettent en place, ils sont souvent mal diagnostiqués et les maladies se développent.
La dépollution cellulaire.
L’objectif de Sevene Pharma est de proposer des produits naturels qui vont déprogrammer en amont l’action des polluant, chimiquement très structurés. « On intervient sur ces mécanismes avec la logique d’utiliser les plantes car, elles aussi, utilisent des systèmes enzymatiques pour survivre à des environnements parfois très hostiles, et c’est aussi pour cette raison que nous utilisons la plante entière », précise-t-on chez Sevene Pharma. En étudiant le contexte environnemental, et en privilégiant une approche globale de la maladie, le laboratoire développe des médicaments ayant trois objectifs : stimuler les émonctoires et l’élimination de toxines ; traiter les affections fonctionnelles les plus courantes ; réguler la composante psychosomatique de la maladie et stabiliser le terrain. Ces trois niveaux de traitement se déclinent sur les cinq systèmes physio-métaboliques principaux : digestif, respiratoire, circulatoire, neurovégétatif et urogénital. Les produits Sevene Pharma activent les enzymes intracellulaires de détoxication afin de rétablir le fonctionnement optimal de l’organisme. Cette activité dépolluante au niveau cellulaire a été démontrée dans deux études publiées et une troisième est en cours.
Un conseil en basses dilutions.
Chaque spécialité est formulée à partir de trois souches végétales en basses dilutions homéopathiques, de la troisième à la huitième décimale (3DH à 8DH). Avec les basses dilutions, le médicament peut traiter les symptômes généraux des pathologies, en bénéficiant à la fois du potentiel phytothérapeutique des plantes et d’une action homéopathique sans risque de toxicité.
En basses dilutions, le médicament peut être prescrit ou conseillé en première intention pour soigner une crise aiguë ou les premiers symptômes. En traitement de fond, ces complexes peuvent être utilisés dans un temps plus long, souvent espacé d’une fenêtre thérapeutique. Leurs spécificités complémentaires ou additives répondent à de nombreuses formes symptomatologiques, et elles contribuent à renforcer les capacités de défense naturelle et d’immunité face aux pollutions émergentes. Huit produits sont actuellement commercialisés et d’autres sont en cours de développement. Ces spécialités constituent une alternative thérapeutique au corps médical et elles se situent comme un nouvel interlocuteur du médecin et du pharmacien.
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