Après la parution de la tribune anti-fakemed en mars 2018, rédigée par 124 médecins à l'encontre des abus de certaines médecines alternatives, le Syndicat national des médecins homéopathes (SNMHF) a poursuivi une soixantaine de signataires pour non-confraternité. Sur la vingtaine de décisions rendues par les conseils régionaux de l'Ordre des médecins (CROM), aucune sanction lourde n'avait encore été prononcée. Mais après l'audition du 17 décembre, le CROM d'Île-de-France a distribué 9 blâmes et une suspension d'exercice de 3 mois avec sursis. Les 10 médecins jugés ont annoncé jeudi leur intention de faire appel. Face à la sévérité de ces sanctions, le collectif FakeMed a rappelé que c'est grâce à cette tribune anti-fakemed que l'homéopathie a été évaluée par la Haute Autorité de santé (HAS) et que son déremboursement a été décidé par la ministre de la Santé. Il a demandé au Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) et son président d'interjeter appel afin de démontrer leur « volonté de changer les choses ». Une demande entendue : l'Ordre a annoncé vendredi qu'il faisait « appel à titre conservatoire » des dix décisions du conseil régional francilien.
Tribune anti-fakemed
Lourdes sanctions ordinales
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Publié le 24/02/2020
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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